DORÉ Alain

Je_

57 ans, marié, un enfant adopté au Vietnam en 1994. Je suis technicien supérieur du développement durable, au service maritime et littoral à Arcachon. Je rédige entre autre des actes administratifs, et je m'occupe aussi de relevés bathymétriques et de balisage, notamment pour les passes du Bassin d'Arcachon.

J’ai le BEPC. À l’époque, je souhaitais exercer le beau métier d’ostréiculteur, comme mon père, ma grand-mère et mes arrière-grands-parents.

Introverti, j’aime la solitude. La lecture est donc un de mes plaisirs favoris. Je passe pour quelqu’un d’original, car ma vision du monde diffère quelque peu du commun de mes compatriotes. Libre penseur, je me définis comme un athée mystique, à tendance bouddhiste. Mon univers intérieur est tellement riche que je ne dépends pas des autres pour exister.

J’ai une passion pour l’énergie corporelle, le chi en chinois, et j’ai pratiqué le yoga de l’énergie ; actuellement, et depuis 20 ans, je pratique le chi-cong. Avec l’énergie ainsi captée, je soulage avec mes mains par les massages ou le reiki.

Autodidacte, j’essaie toujours d’apprendre de la vie, mais pas par ce qu’elle m’offre de l’extérieur. J’analyse (avec mes moyens) mes rêves, plus de la moitié de ceux de mon roman m’appartiennent. Mon livre de chevet est Psychologie et alchimie de Carl Gustav Jung. Athée convaincu, je suis pourtant certain de l’immortalité de la conscience (l’âme à une connotation trop religieuse à mon goût). Il y a quatre ans, j’ai compris le véritable sens de ma présence sur terre, même si cela peut paraître présomptueux formulé ainsi. J’ai réalisé qu’en améliorant ma conscience, je participe, à ma modeste échelle, au développement de la conscience universelle.

Gaucher contrarié, je suis un timide maladif qui a réussi à devenir un peu plus sociable. Je rends grâce à mon épouse, qui, à force de patience, m’a permis de m’épanouir. Né dans une famille totalement matérialiste, j’ai toujours cherché le sens caché des choses, notamment la spiritualité. J’ai cherché des réponses dans l’occultisme, le tarot de Marseille, la mythologie, l’étude des religions, la psychanalyse. Plus simplement, la réponse à mes questions existentielles est venue de l’intérieur, ce qui me semble normal, avec le recul.

Astrologiquement parlant, je suis poisson avec Neptune conjoint à l’ascendant. Cela me confère une imagination sans limites, qui m’entraîne dans des mondes imaginaires qui me déconnectent du monde réel, cela s’atténue malgré tout avec l’âge.

 

Écrire_

J’ai réussi deux choses : mon mariage et l’adoption de mon fils. Être édité va représenter la troisième, comme une revanche sur ceux qui ne voyaient en moi qu’un simple rêveur.

Pour l’écriture de mon roman, je n’avais au départ qu’une trame grossière. J’ai laissé libre cours à mon inconscient, qui m’a amené sur des chemins dont j’ignorais l’existence. Je n’aime pas cadrer les choses, un plan bien construit bride mon imagination. Souvent, je prends la plume sans savoir ce que je vais écrire, les mots jaillissent de mes mains, je ne connais pas la hantise de la page blanche. Je considère l’écriture comme une thérapie, où le roman joue le rôle du psychanalyste. L’avantage c’est que c’est moins cher. D’habitude, j’ai tendance à tout commencer et à ne rien finir, mais il m’a paru essentiel de terminer ce roman.

Depuis longtemps l’envie d’écrire me démangeait, mais je ne m’y suis mis que l’année dernière. Ce fut un besoin irrépressible, au sens propre, qui m’a pris aux tripes. Je pense que si je n’avais pas pris la plume, ma santé mentale en aurait pris un coup.

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